LIU / LE VOYAGEUR 56——— — — ——— ——— — — — — Trigrammes nucléaires TOUEI — ——————— et SOUEN ——————— —Le maître de l'hexagramme est le six à la cinquième place. C'est pourquoi il est dit dans le Commentaire sur la décision : " Le malléable atteint le centre à l'extérieur" et "Immobilisation et adhésion à la clarté ". Le cinquième trait est dans le trigramme extérieur ; cela symbolise le voyageur à l'étranger. Il est au centre en tant que maître du trigramme Li-, cela symbolise l'arrivée au centre et l'adhésion à la clarté. L'ordre de succession Quelle que soit la manière dont la grandeur s'épuise, une chose est certaine : elle perd sa maison. C'est pourquoi vient ensuite I'hexagramme : LE VOYAGEUR. [750] La connexion des hexagrammes entre eux Celui dont les amis sont en petit nombre, celui-là est LE VOYAGEUR. L'hexagramme est organisé de telle sorte que les deux trigrammes vont dans des directions opposées. La flamme monte, la montagne pousse vers le bas. L'union n'est que passagère. La montagne est l'auberge, le feu est le voyageur qui n'y demeure pas longtemps, mais doit continuer sa route. L'hexagramme est l'inverse du précédent. ![]() LE VOYAGEUR. Succès par la petitesse. Chez le voyageur la persévérance est avantageuse. Commentaire sur la décision "LE VOYAGEUR. Succès par la petitesse." Le malléable atteint le centre à l'extérieur et s'adapte au ferme. Immobilisation et adhésion à la clarté, et, par suite : petit succès. "Chez le voyageur la persévérance est avantageuse." Grande en vérité est la signification du temps du voyageur. Le maître de l'hexagramme est le six à la cinquième place. Il est malléable et c'est pourquoi il représente la réserve et l'absence de prétention. Il est au centre, et ne peut donc être humilié, bien qu'il soit à l'extérieur, en pays oranger. Il se soumet aux traits forts au-dessus et au-dessous et ne provoque donc pas d'infortune. Le trigramme inférieur ![]() ![]() ![]() Au-dessus de la montagne est le feu : image du VOYAGEUR. Ainsi l'homme noble a l'esprit clair en imposant les peines et il ne fait traîner en longueur aucun différend. D'ordinaire il est toujours question de châtiments quand la clarté et le mouvement se rencontrent ("Mordre au travers" et " L'abondance "). Ici la clarté est également présente dans le trigramme supérieur. Le calme de la montagne signifie la prudence dans l'imposition des châtiments. La célérité dans le règlement des affaires criminelles est également indiquée dans la relation des deux trigrammes. Le feu ne demeure pas sur la montagne, mais il passe rapidement. ![]() ![]() a. Si le voyageur s'occupe de petites choses il s'attire l'infortune. b. " Si le voyageur s'occupe de petites choses " il épuise alors sa volonté et c'est une infortune. Il y a ici un trait faible tout au pied du trigramme Ken, d'où l'idée de choses mesquines, sans valeur. ![]() ![]() a. Le voyageur arrive à l'auberge. Il a son bien avec lui. Il acquiert la persévérance d'un jeune serviteur. b. " Il acquiert la persévérance d'un jeune serviteur. " Finalement ce n'est pas une faute. Le trait est malléable et central au centre de l'hexagramme ![]() ![]() ![]() a. L'auberge du voyageur brûle. Il perd la persévérance de son jeune serviteur. Danger. b. " L'auberge du voyageur brûle". C'est un dommage pour lui-même. S'il traite son subordonné en étranger, il est normal qu'il le perde. Le trait est trop dur, parce que dur à une place forte. Par suite il ne témoigne pas d'abandon à son supérieur, et c'est pourquoi celui-ci ne l'aide pas et sa maison brûle. En raison de sa dureté il est inamical envers ses subordonnés et ainsi il perd leur affection loyale, ce qui signifie naturellement un danger. Le trait est au sommet du trigramme. ![]() ![]() a. Le voyageur se repose dans un abri. Il obtient ses biens et une hache. Mon coeur n'est pas joyeux. [753] b. " Le voyageur se repose dans un abri". Il n'a pas atteint sa place. "Il obtient ses biens et une hache ". Pourtant son coeur n'est pas joyeux. L'abri est seulement précaire parce que le trait est en dehors du trigramme Ken. Il se repose seulement de façon passagère, parce qu'il n'a pas encore atteint sa place – il est fort, la place est faible. Quoiqu'il possède des biens, il a besoin d'une hache pour se défendre ( ![]() ![]() ![]() a. Il tire un faisan ; il tombe à la première flèche, A la fin cela lui apporte des louanges et une charge. b. A la fin il s'élève grâce aux louanges et à une charge. Le trait, faible à la place centrale du trigramme extérieur, est ici le voyageur. Parce qu'il est central et abandonné, il réussit à se faire des amis au-dessous (le neuf à la quatrième place) et une charge officielle au-dessus (le neuf au sommet) ; ainsi il monte. Le trigramme ![]() ![]() a. Le nid de l'oiseau brûle. D'abord le voyageur rit, puis il doit se lamenter et gémir. Il perd étourdiment sa vache. Infortune. [754] b. Le fait pour un voyageur d'être en haut entraîne à juste titre qu'il soit brûlé. "Il perd étourdiment la vache." Finalement il n'entend rien. Le trait fort au sommet dont le mouvement tend en outre vers le haut perd ses fondations. Ainsi toute la gaîté ne mène finalement qu'à des pertes, parce que le trait néglige de façon excessive les devoirs d'un voyageur, et même les revers ne le rendent pas plus sage. ![]() ![]() |