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{img} TCHEN / L'EVEILLEUR (L'EBRANLEMENT, LE TONNERRE) 51


— — — — ——— — — — — ———
Trigrammes nucléaires
K'AN
— ————— —
et KEN
———— —— — Les maîtres de l'hexagramme sont les deux traits lumineux. Toutefois, comme l'idée de l'hexagramme évoque un mouvement de bas en haut de la lumière, le quatrième trait n'est pas compté comme maître, mais seulement le premier.
L'ordre de succession
Parmi les gardiens des vases sacrés le fils aîné est au premier rang. C'est pourquoi vient ensuite l'hexagramme : L'ÉVEILLEUR.
La connexion des hexagrammes entre eux
L'ÉVEIL signifie commencer, se lever.
Le signe est l'un des huit hexagrammes doubles. Il est le redoublement de {img} Tchen qui représente le fils aîné, le commencement des choses à l'Orient au printemps. Cela est également suggéré par l'image qui montre l'ascension de l'électricité, du tonnerre qui se fait entendre à nouveau au printemps.


{img} LE JUGEMENT:

L'ÉBRANLEMENT apporte le succès. [719]
L'ébranlement survient : oh ! oh !
Paroles rieuses : ha ! ha ! L'ébranlement sème l'effroi sur une distance de cent milles.
Il ne laisse pas tomber la cuillère et la coupe rituelles.
Commentaire sur la décision
"L'ÉBRANLEMENT apporte le succès. L'ébranlement survient : oh ! oh !"
La crainte apporte la fortune. " Paroles rieuses : ha ! ha !" Après cela l'on possède une règle. " L'ébranlement sème l'effroi sur une distance de cent milles ". Quand on provoque l'effroi au loin et que l'on prend soin de ce qui est proche, on peut se mettre en avant, protéger le temple des ancêtres et l'autel de la terre, et présider le sacrifice.
"L'ébranlement survient : oh ! oh !" Ces exclamations signifiaient à l'origine un tigre effrayant, puis un lézard courant effrayé de-ci, de-là sur le mur. Puis vient le sens de crainte des deux caractères qui se lisent comme onomatopées : " hi, hi a. Ils ont la même signification que le français : "oh, oh". La crainte ainsi éveillée rend prudent et la prudence apporte la fortune. Les "paroles rieuses : ha, ha " sont suggérées par le bruit du tonnerre qui résonne comme ha, ha. Ce sont les symboles du calme intérieur au milieu de l'orage du mouvement extérieur.
"L'ébranlement sème l'effroi sur une distance de cent milles" : c'est le bruit du tonnerre, lequel est également le symbole d'un souverain puissant – évoqué par l'idée du fils aîné – qui sait tenir en respect toutes choses à la ronde mais en même temps demeure attentif et exact dans les plus petits détails. C'est également ce à quoi se rapporte [720] la conclusion. Le maître du sacrifice est également le maître de la maison, c'est-à]dire du royaume. Ici aussi le fils aîné avait une fonction particulière. Le trigramme {img} Tchen représente la manifestation de Dieu au printemps et en même temps le réveil de la force vitale qui monte à nouveau à partir du bas.


{img} L'IMAGE:

Tonnerre continu : image de l'ÉBRANLEMENT. Ainsi l'homme noble, dans la crainte et le tremblement,
rectifie sa vie et s'examine lui-même.
Le " tonnerre continu " s'explique par le redoublement du trigramme Tchen. La crainte et le tremblement sont le premier tonnerre, la formation et la continuation sont le second.


{img} LES TRAITS:


{img} {img} Neuf au commencement :
a. L'ébranlement survient : oh ! oh ! Fortune.
Des paroles rieuses lui succèdent : ha ! ha !
b. " L'ébranlement survient : oh ! oh ! "
La crainte apporte le bonheur.
"Paroles rieuses : ha ! ha !"
Après cela on possède une règle.
On a ici une partie du texte du jugement et de son commentaire rapportés littéralement, ce qui est parfois le cas chez le maître de l'hexagramme. Le trait fort initial, qui introduit le mouvement à partir du bas, indique la quintessence de la situation globale.


{img} Six à la deuxième place :
a. L'ébranlement survient amenant le danger.
Tu perds cent mille fois tes trésors et dois [721] faire l'ascension des neuf collines.
Ne leur fais pas la chasse : au bout de sept jours tu les recouvreras.
b. " L'ébranlement survient amenant le danger. "
Il repose sur un trait ferme. Etant donné que le trait initial exerce une pression vers le haut avec un fort mouvement d'ébranlement, il ne peut être question pour le trait faible à la place faible de relation d'entraide avec lui. Cependant le trait est central et correct, c'est pourquoi il n'est affecté qu'extérieurement par le danger qui menace, tout comme un orage ne cause qu'un ébranlement passager. Le danger est indiqué par le trigramme nucléaire {img} K'an au-dessous duquel est placé le trait. La fuite sur la colline est suggérée par le trigramme nucléaire inférieur Ken, la montagne. Sept est le nombre du retour, qui ramène l'ancien état de choses après que les situations des six traits se sont transformées.


{img} Six à la troisième place :
a. L'ébranlement survient et laisse l'homme dans le désarroi.
S'il agit à la suite de l'ébranlement, il demeure exempt d'infortune.
b. " L'ébranlement survient et laisse l'homme dans le désarroi "
La place n'est pas celle qui convient.
Le mot " sou" qui est rendu par "désarroi " désigne les mouvements des insectes au sortir du sommeil de l'hiver, lorsqu'ils sont encore tout engourdis et comme paralysés. La place n'est pas celle qui convient, car elle est forte et le trait est faible. C'est pourquoi il n'est pas capable de soutenir l'ébranlement de la position. Il est par suite fatal qu'il se laisse mouvoir par l'ébranlement. Le mouvement transforme le trait faible en trait fort. Ainsi on est capable de faire face à l'ébranlement. [722]


{img} Neuf à la quatrième place :
a. L'ébranlement s'enlise.
b. " L'ébranlement s'enlise. "
Il n'est pas encore assez lumineux.
En lui-même le trait est fort, mais sa force est influencée par la faiblesse de la place. En outre il est à la place du creux dans le trigramme nucléaire K'an, le danger, et au sommet du trigramme nucléaire Ken, l'immobilisation. Tout cela fait que la nature forte du trait ne parvient pas à s'affirmer, qu'il ne se montre pas assez lumineux et par suite demeure enlisé dans la vase.


{img} Six à la cinquième place :
a. L'ébranlement va et vient : danger. Toutefois on ne perd absolument rien. Il y a seulement des choses à faire.
b. " L'ébranlement va et vient : danger. " On marche dans le danger.
"Les choses à faire" sont au centre, c'est pourquoi on ne perd absolument rien.
Le trait est central, de même que le six à la deuxième place. Mais tandis que là le danger figuré par le trigramme nucléaire {img} K'an menace, ici il est surmonté ; on est déjà sur la colline (trigramme nucléaire Ken) ; par suite on ne perd rien. Il faut seulement se maintenir fermement à la place centrale pour garder la force qu'elle renferme (la cinquième place est celle du souverain). Le six à la deuxième place est le fonctionnaire. Un fonctionnaire peut perdre passagèrement ses biens, mais ils sont totalement remplacés. Mais le six à la cinquième place est le souverain. Il a pour possessions des terres et des gens. Il ne faut pas qu'ils soient perdus. Cela est possible si l'on demeure central et correct. [723]


{img} Six en haut :
a. L'ébranlement apporte la ruine et les regards anxieux que l'on jette tout autour.
Aller de l'avant apporte l'infortune.
Si cela n'a pas encore atteint notre corps, mais a commencé par toucher notre voisin,
il n'y a pas de blâme.
Les compagnons en ont à raconter.
b. " L'ébranlement apporte la ruine. "
Il n'a pas atteint le centre.
Malgré l'infortune, pas de blâme. On se laisse avertir par la crainte pour les voisins.
Le trait est en relation avec le troisième ; c'est le compagnon qui a de quoi raconter. Le cinquième trait est le voisin. Le trait faible est au sommet de l'ébranlement, il ne peut donc lui faire face par lui-même. L'ébranlement menace de ruine comme au cours d'un tremblement de terre, d'où les regards anxieux tout autour. Si dans cette situation l'on voulait entreprendre quelque chose, ce serait fâcheux. Mais si, par contre, on se laisse avertir par ce que subit le voisin – en l'occurrence, le cinquième trait – on demeure exempt de faute. Le troisième trait, le compagnon est contraint par sa situation de se mouvoir, et par suite il ne peut comprendre que le sixième trait demeure en repos. Pourtant la différence d'attitude correspond à la différence de place. C'est pourquoi l'on doit rester parfaitement autonome dans son action. [724]







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