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TA TCHOUANG / LA PUISSANCE DU GRAND 34


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Trigrammes nucléaires
TOUEI
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et K'IEN
—————————Le maître de l'hexagramme est le trait fort à la quatrième place ; car les quatre traits yang sont les fondements de la puissance de l'hexagramme, et le quatrième est à leur tête.
L'ordre de succession
Les choses ne peuvent pas se retirer pour toujours. C'est pourquoi vient ensuite : LA PUISSANCE DU GRAND.
La connexion des hexagrammes entre eux
LA PUISSANCE DU GRAND se manifeste en ce que l'on fait halte.
Jugements annexés
Dans les premiers temps les hommes habitaient dans des cavernes et vivaient dans les bois. Les saints hommes des époques ultérieures transformèrent ces habitations en édifices : en haut il y eut une poutre faîtière et, s'inclinant à partir d'elle, un toit pour protéger du vent et [617] de la pluie. Ils tirèrent sans doute cette invention de l'hexagramme LA PUISSANCE DU GRAND.
Les quatre traits forts pris ensemble sont également considérés comme la poutre faîtière dans l'hexagramme Ta Kouo (n° 28). Les deux traits brisés au-dessus représentent la pluie et le vent. L'hexagramme est, de par sa forme, le trigramme Touei redoublé. L'animal rattaché à Touei est le mouton (ou la chèvre), c'est pourquoi plusieurs traits ont le bouc pour image. Les deux traits supérieurs sont alors les cornes.
Ce qu'exprime l'hexagramme est l'opposition entre la puissance et la violence. L'hexagramme est l'inverse du précédent.


{img} LE JUGEMENT:

LA PUISSANCE DU GRAND. La persévérance est avantageuse.
Commentaire sur la décision
La puissance du grand signifie que les grands sont puissants.
Fort dans le mouvement : c'est là-dessus que repose la puissance.
"La puissance du grand. La persévérance est avantageuse", car ce qui est grand doit être droit.
Grand et droit : on est ainsi capable de contempler les relations du ciel et de la terre.
L'hexagramme rattaché au premier mois est T'ai, la paix (n° 11). Bien que les traits forts y exercent une poussée en avant, ils ne constituent pas encore la majorité.
— — — — — — ——— ——— ——— L'hexagramme rattaché au troisième mois est Kouai, la percée (n° 43). Ici, les traits lumineux [618] sont, il est vrai, très forts et en majorité, mais le déclin menace déjà. Ni l'un ni l'autre ne peut être désigné du nom de puissance. Mais la présence de quatre traits yang traduit la puissance. La force est la propriété du trigramme intérieur, le créateur ; le mouvement est la propriété du trigramme extérieur, l'éveilleur. La force rend l'homme capable de vaincre l'égoïsme des instincts des sens, le mouvement lui donne de mener à exécution les fermes résolutions de sa volonté. De cette manière on peut parvenir à tout. C'est là]dessus que
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repose la puissance. Lorsqu'on dit que le grand est droit, on affirme par là que la grandeur et la droiture ne sont pas deux choses différentes, mais que sans droiture il ne peut y avoir de grandeur. Les relations du ciel et de la terre sont ni plus ni moins que grandes et droites.


{img} L'IMAGE:

Le tonnerre est haut dans le ciel : image de LA PUISSANCE DU GRAND.
Ainsi l'homme noble ne marche pas dans des chemins qui ne sont pas conformes à l'ordre.
Le trigramme supérieur est Tchen, le tonnerre et le trigramme inférieur, K'ien, le ciel. Le tonnerre haut dans le ciel manifeste la puissance du grand dans son plein déploiement. Le trigramme {img} Tchen a pour autre image le pied ; le trigramme {img} K'ien a pour propriété : " grand et droit ". Le pied prend donc appui sur ce qui est grand et droit, et il marche. La force du trigramme {img} K'ien donne au mouvement du trigramme {img} Tchen le pouvoir de faire résolument le bien, et c'est là-dessus que repose la grande puissance.


{img} LES TRAITS:



{img} Neuf au commencement :
a. La puissance dans les orteils.
Continuer amène l'infortune.
Cela est certainement vrai.
b. " La puissance dans les orteils ". Cela mène sûrement à l'infortune. [619]

{img} Le trait initial a comme souvent le sens d'orteil (cf. n° 31), tandis que les traits supérieurs figurent les cornes. Neuf à la deuxième place :
a. La persévérance amène la fortune.
b. Le fait que le neuf à la deuxième place trouve la fortune par la persévérance provient de ce qu'il est à une place centrale.
En principe, le neuf, trait fort, n'est pas correct à la deuxième place qui est faible, et l'on pourrait donc penser que la persévérance n'est pas recommandée. Mais la place est centrale, et, en outre, située au centre du trigramme le Ciel, donc forte en elle-même. De plus il existe une solide correspondance avec le six à la cinquième place. Tout cela indique que la persévérance a un heureux effet sur la place occupée par le trait.


{img} Neuf à la troisième place :
a. L'homme vulgaire agit en usant de force,
l'homme noble n'agit pas ainsi.
Continuer est dangereux.
Un bouc se heurte à une haie et s'y prend les cornes.
b. L'homme vulgaire utilise sa force. Cela, l'homme noble ne le fait pas.
Ces mots expliquent la première phrase de l'oracle. L'image de ce trait est un bouc qui se heurte contre une haie et s'y prend les cornes. Elle est en harmonie avec le fait que le trait est au bas du trigramme nucléaire supérieur Touei, qui a pour animal le mouton ou la chèvre. Comme il y a un trait fort devant lui, cela suscite l'image qu'il, se heurte contre une haie et y demeure pris par les cornes.

{img} {img} Neuf à la quatrième place :
a. La persévérance. apporte la fortune. [620]
Le remords diminue.
La haie s'ouvre ; il n'y a pas de complication.
La puissance repose sur l'essieu d'un grand char. b. " La haie s'ouvre ; il n'y a pas de complication. "Il peut monter.
Ce trait est le maître de l'hexagramme en tant que placé en tête des quatre traits lumineux qui font pression vers l'avant. Il trouve devant lui un trait divisé qui n'entrave pas la poursuite de la poussée. C'est pourquoi il peut, pousser vers le haut sans entrave.


{img} Six à la cinquième place :
a. Il perd le bouc avec facilité. Pas de blâme.
b. " Il perd le bouc avec facilité ",
car la place n'est pas celle qui convient.
La place est forte, c'est même la place du prince. Mais la nature du trait est malléable, si bien que la place extérieure ne correspond pas à la nature intérieure. C'est pourquoi le trait se débarrasse sans mal de sa nature obstinée.


{img} Six en haut :
a. Un bouc se heurte contre une haie.
Il ne peut pas reculer, il ne peut pas avancer.
Rien n'est avantageux.
Si l'on remarque la difficulté, cela apporte le succès.
b. " Il ne peut pas reculer, il ne peut pas avancer ".
Cela ne porte pas bonheur.
"Si l'on remarque la difficulté, cela apporte le succès".
La faute ne dure pas.
Le trait est en haut du mouvement, au sommet de la figure du bouc, qui est l'image de l'hexagramme. C'est pourquoi l'idée de se heurter est suggérée par les cornes. Mais [621] comme il est à la fin, il ne peut pas aller plus loin, d'où la confusion et les difficultés. Mais le trait est malléable de nature. C'est pourquoi il ne persiste pas dans ses dispositions obstinées, mais cède, et ainsi la faute ne devient pas quelque chose de durable.






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