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LA STRUCTURE DES HEXAGRAMMES



1) . Généralités


Ce qui précède fournit la plupart des éléments nécessaires à l'intelligence des hexagrammes.
On trouvera toutefois ci-après une vue d'ensemble supplémentaire sur leur structure.
Elle permettra de voir clairement pourquoi les hexagrammes ont précisément la signification qui leur est attribuée,
pourquoi les traits sont souvent accompagnés d'un texte d'apparence fantastique,
texte qui leur est assigné et qui exprime sous une forme allégorique leur position dans la situation globale de l'hexagramme tout entier ;
on verra enfin dans quelle mesure les hexagrammes signifient en conséquence la fortune ou l'infortune.
Cette infrastructure de l'explication a été élaborée sur une large échelle par les commentateurs chinois.
Depuis qu'à l'époque des Han notamment les secrets magiques des cinq états de transformation ont été mis en relation avec le Livre des Transformations,
l'ouvrage s'est trouvé entouré d'un mystère toujours plus épais et aussi, pour finir, de sortilèges auxquels le Yi King doit sa réputation de profondeur incompréhensible.
Pensant que le lecteur ne prendrait guère d'intérêt à cette superfétation,
nous avons donné uniquement ce que le texte et les plus anciens commentaires font apparaître comme se rapportant à notre sujet.
Naturellement un ouvrage comme le Livre des Transformations a toujours un résidu irrationnel.
Pourquoi, dans un cas particulier, tel aspect est souligné et non tel autre qui en soi serait également possible, l
a raison n'en est pas plus donnée que celle pour laquelle les boeufs ont des cornes et non, à leur place,
des dents de devant à la mâchoire supérieure comme les chevaux.
Ce qui est possible, c'est de prouver la connexion à l'intérieur de ce qui est posé ;
pour conserver la même comparaison,
cela reviendra à expliquer jusqu'à quel point la croissance des cornes et la chute des dents de devant sont reliées organiquement. [393]



2) . Les huit trigrammes et leur utilisation


Ainsi qu'on l'a fait ressortir plus haut, les hexagrammes doivent toujours être conçus comme étant composés de deux trigrammes et non d'une série de six traits.
Ces trigrammes entrent en ligne de compte en vue de l'interprétation suivant leurs différents aspects :
- D'une part suivant leurs propriétés,
- d'autre part suivant leurs images
- et enfin suivant leur place dans la succession familiale
(on ne tient compte ici que de la succession du ciel ultérieur).
Ces significations générales doivent, notamment quand il s'agit de l'explication des différents traits,
être complétées par les nomenclatures d'attributs – superflus à première vue – données dans la Discussion des Trigrammes (chapitre III).
[{img} K'ien ] le créateur est fort, c'est le ciel le père
[{img} K'ouen ] le réceptif est soumis, c'est la terre la mère
[{img} Tchen ] l'éveilleur est le mouvement, c'est le tonnerre ou le bois le fils aîné
[{img} K'an ] l'insondable est le danger, c'est l'eau ou les images le fils cadet
[{img} Ken ] l'immobilisation est l'arrêt, c'est la montagne le plus jeune
[{img} Souen ] le doux est la pénétration, c'est le vent ou le bois la fille aînée
[{img} Li ] ce qui s'attache est éclairant ou conditionné, c'est le soleil ou l'éclair, le feu la fille cadette
[{img} Toueï ] le joyeux est la joie, c'est le lac la plus jeune fille.

Il faut en outre faire entrer en ligne de compte la position des trigrammes l'un par rapport à l'autre.
Le trigramme inférieur est en bas, dedans, derrière ;
le trigramme supérieur est en haut, dehors, devant.
Les traits mis en relief dans le trigramme supérieur sont toujours désignés comme " s'en allant " ;
les traits mis en relief du trigramme inférieur, comme " venant ".

A partir de ces désignations, qui se trouvent déjà dans le Commentaire sur la décision,
on construisit ultérieurement un système de transformation des hexagrammes qui a causé une grande confusion.
Comme il n'est nullement indispensable à l'explication, il en a été fait ici totale abstraction.
De même on n'a fait aucun usage des trigrammes " aux aguets ",
c'est-à-dire de l'idée qu'à la base de chaque trigramme se trouve, en [394] secret, son contraire :
{img} K'ouen dans K'ien, {img} Tchen dans {img} Souen , etc.

Par contre il faut utiliser résolument ce que l'on appelle les trigrammes nucléaires : " Hou Koua ".
Ces trigrammes nucléaires forment les quatre traits médians de chaque hexagramme et
se chevauchent mutuellement en utilisant leurs deux traits médians.

Deux exemples expliqueront clairement cette notion:

L'hexagramme Li, N°30 {img30} ., CE QUI S'ATTACHE,
a pour trigramme nucléaire complexe.
Les deux trigrammes nucléaires sont :
en haut {img} Toueï , " le joyeux ",
en bas, {img} Souen , " le doux ".

L'hexagramme Tchoung.Fou, LA VÉRITÉ INTÉRIEURE, N°61 {img61} .,
a pour trigramme nucléaire complexe les quatre traits.
Les deux trigrammes nucléaires sont :
en haut {img} Ken , " l'immobilisation ",
en bas, {img} Tchen , " l'éveilleur ".

La structure des hexagrammes révèle par conséquent un chevauchement gradué de trigrammes différents et de leur influence :
i

Le trait initial et le trait supérieur appartiennent en conséquence à un seul trigramme
(c'est-à-dire le trigramme supérieur ou le trigramme inférieur).


Le deuxième et le cinquième traits appartiennent à deux trigrammes
(trigramme de base inférieur ou supérieur, plus trigramme nucléaire inférieur ou supérieur).


Le troisième et le quatrième traits appartiennent à trois trigrammes
(trigramme de base inférieur ou supérieur, plus les deux trigrammes nucléaires).


Il s'ensuit que le trait inférieur et le trait supérieur ont une certaine tendance à tomber hors de la connexion,
le deuxième et le cinquième sont dans un état d'équilibre (la plupart du temps favorable),
les deux traits médians appartiennent à la fois aux deux trigrammes nucléaires et troublent l'équilibre,
sauf dans des cas particulièrement favorables.
Ces relations sont en parfait accord avec l'appréciation des traits dans les jugements. [395]




3) .

Le temps La situation d'ensemble exprimée par un hexagramme s'appelle le temps 27.
Cette expression revêt chaque fois des significations entièrement différentes suivant le caractère des différents hexagrammes.
Dans les hexagrammes où la situation d'ensemble est un processus de mouvement,
le temps signifie la décroissance ou la croissance, le plein ou le vide entraînés par ce mouvement.
Comme hexagrammes de ce genre, on peut citer le N°11 {img11} ., Tai, la paix ;
le N°12 {img12} ., L'i, la stagnation, N°23 {img23} ., Po, l'éclatement ; N°24 {img24} ., Fou, le retour.
Le temps signifie également l'action, le développement qui caractérise un hexagramme,
comme, par exemple, au N°6 {img6} ., Soung, le conflit, au N°7 {img7} . Sze, l'armée ; au N°21 {img21} .,
Che Ho, mordre au travers, au N°27 {img27} ., Yi, l'alimentation.

[Le temps traduit encore la loi qu'exprime un hexagramme. ]
Ainsi, au N°10 {img10} ., Lu, la marche ; N°15 {img15} ., Kien, l'humilité ; N°31 {img31} .,
Hien, l'influence ; N°32 {img32} ., Hong, La durée.
Enfin, le temps peut également signifier la situation imagée représentée par un hexagramme ;
ainsi, au N°48 {img48} ., Tsing, le puits, au N°50 {img50} ., Ting, le chaudron.
Dans tous les cas, le temps d'un hexagramme détermine le sens de la situation globale
dont les différents traits tirent leur signification.
Suivant le temps, un seul et même trait –
par exemple le six à la troisième place – peut être tantôt favorable et tantôt défavorable.


4) .

Les places Les différentes places des traits sont réparties, suivant leur élévation, en places éminentes et places viles.
D'ordinaire les places inférieure et supérieure n'entrent pas en ligne de compte,
tandis que les quatre du milieu sont actives à l'intérieur du temps.
Parmi elles, la cinquième place est la place du souverain,
la quatrième celle du ministre à proximité du souverain,
la troisième, en tant que place supérieure du trigramme inférieur, occupe une sorte de position de transition,
la seconde est celle du fonctionnaire dans le pays qui est toutefois en relation directe avec le principe à la cinquième place.

En outre, dans certaines circonstances,
la quatrième place peut représenter la femme de la cinquième, et la seconde, son fils.
Dans certains cas également, la deuxième place peut [396] être la femme qui régit l'intérieur,
tandis que l'homme à la cinquième place agit au dehors.
Bref, les fonctions sont toujours analogues, même si les désignations changent.
Les places inférieures et supérieures entrent habituellement en ligne de compte comme commencement et fin,
au point de vue du temps de l'hexagramme ;
dans certains cas, le premier trait est aussi quelqu'un qui commence à se montrer actif dans le sens du temps sans être encore entré dans le champ d'action,
tandis que le trait supérieur signifie quelqu'un qui s'est déjà retiré des affaires du temps.
Il dépend toutefois du temps représenté par l'hexagramme que, dans certains cas, ces places aient justement une activité représentative.

Il en est ainsi, par exemple, de la première place dans l'hexagramme N°3 {img3} ., Tchouen , " la difficulté initiale ",
dans le N°14 {img14} ., Ta Yeou , " le grand avoir ",
N°20 {img20} ., Kouan , " la contemplation ",
N°26 {img26} ., Ta Tchou , " le pouvoir d'apprivoisement du grand ",
N°42 {img42} ., Yi , " l'augmentation ".

Dans tous ces cas, les traits en question sont les maîtres de l'hexagramme.
D'autre part, il peut également se faire que la cinquième place ne soit pas celle du souverain,
lorsque, conformément à la situation globale représentée par l'hexagramme, aucun souverain ne se présente.



5) .

Le caractère des traits Les traits sont caractérisés comme fermes ou malléables, centraux et corrects ou non centraux et incorrects.
Les traits non divisés sont fermes (ou durs), les traits divisés sont malléables (ou faibles).
Les traits médians des trigrammes de base, donc le deuxième et le cinquième, sont centraux, indépendamment de leurs autres qualités.
Un trait correct est un trait situé à la place qui lui revient,
donc un trait ferme aux places nos 1,3,5 et un trait malléable aux places nos 2,4,6.
Les traits fermes et les traits malléables peuvent être les uns et les autres favorables ou néfastes,
suivant les exigences du temps représenté par l'hexagramme.
Si le temps requiert de la fermeté, les traits fermes sont favorables ;
si le temps requiert de la mollesse, ce sont les traits malléables.
Cela va même si loin que la correction n'est pas toujours un avantage.
Si le temps prescrit de la mollesse, un trait ferme à la troisième place,
bien que correct en lui-même, est fâcheux parce qu'il révèle trop de fermeté,
tandis qu'inversement une ligne faible à la troisième place peut être favorable
parce qu'elle équilibre la dureté de la place par la mollesse de sa nature.
Seule la place centrale est favorable dans la grande majorité des cas,
aussi bien lorsqu'elle est unie à la correction que dans le cas [397] contraire.
En particulier, un souverain malléable peut occuper une position très favorable,
surtout lorsqu'il a pour correspondant à la deuxième place un fonctionnaire ferme.



6) . Les relations des traits entre eux


a. Correspondance:
Les traits correspondants du trigramme inférieur et du trigramme supérieur
sont dans une relation particulièrement étroite, la relation de correspondance.
Normalement seuls des traits fermes correspondent aux traits malléables et des traits malléables aux traits fermes.
Les relations sont les suivantes – sous réserve que les traits considérés diffèrent en nature :
le premier trait et le quatrième, le second et le cinquième, le troisième et le trait supérieur.
Parmi les traits qui se correspondent les plus importants sont les deux traits centraux à la deuxième et à la cinquième places ;
ils se trouvent dans la relation correcte du souverain au fonctionnaire, du père au fils, de l'homme à la femme, etc.
La correspondance peut fort bien être celle d'un fonctionnaire fort et d'un souverain malléable
ou celle d'un fonctionnaire malléable et d'un souverain fort.
Le premier cas se présente dans seize hexagrammes où cette relation a toujours un effet favorable.
Elle est entièrement favorable dans les signes nos
N°4 {img4} .,N°7 {img7} .,N°11 {img11} .,N°14 {img14} .,N°18 {img18} .,N°19 {img19} .,N°32 {img32} .,N°34 {img34} .,N°38 {img38} .,N°40 {img40} .,N°41 {img41} .,N°46 {img46} .,N°50 {img50} . ;
elle est moins favorable, ce qui toutefois s'explique par le temps,
dans les nos N°26 {img26} .,N°54 {img54} .,N°64 {img64} .
La correspondance entre ministre faible et souverain fort est loin d'être aussi favorable.

Elle a une action néfaste aux nos N°12 {img12} .,N°13 {img13} .,N°17 {img17} .,N°20 {img20} .,N°31 {img31} .,.
Des difficultés s'expliquant toutefois par le temps, si bien que la relation peut encore être qualifiée de correcte,
apparaissent aux nos N°3 {img3} .,N°33 {img33} .,N°39 {img39} .,N°63 {img63} .
La relation exerce un effet favorable aux nos N°8 {img8} .,N°25 {img25} .,N°37 {img37} .,N°42 {img42} .,N°45 {img45} .,N°49 {img49} .,N°53 {img53}
On rencontre également à l'occasion une correspondance entre le premier et le quatrième traits ;
elle est favorable lorsqu'un trait malléable à la quatrième place est en rapport de correspondance avec un trait initial fort,
parce qu'alors le sens est qu'un fonctionnaire docile recherche des concours forts et valeureux au nom de son maître,
par exemple aux nos N°3 {img3} ., N°22 {img22} ., N°27 {img27} ., N°41 {img41}
Par contre, la correspondance d'un quatrième trait fort et d'un trait initial malléable signifie
plutôt une tentation à éviter la recherche de l'intimité des hommes vulgaires ;
ainsi aux nos N°28 {img28} ., N°40 {img40} ., N°50 {img50}

Une correspondance entre le troisième trait et le trait supérieur apparaît rarement, surtout comme tentation ;
car, en se mêlant aux affaires du siècle, le sage élevé, détaché [398] du monde perd sa pureté,
et le fonctionnaire à la troisième place, lorsqu'il dépasse son souverain à la cinquième, perd sa loyauté.
Dans le cas où un trait est le maître de l'hexagramme,
il va de soi qu'il se produit des correspondances indépendantes de ces considérations,
et la fortune ou l'infortune qu'elles impliquent résultent de la signification du temps de l'hexagramme global.

b. Entraide:
Entre deux signes voisins différents par le caractère,
il peut s'établir une relation qui consiste à " recevoir " si on la considère du côté du trigramme inférieur,
et à " reposer sur " si on la voit à partir du trigramme supérieur.
On tient compte avant tout des quatrième et cinquième traits (ministre et souverain)

dans l'examen du rapport d'entraide.

Et, à l'inverse de ce qui se produit dans la correspondance entre le deuxième et le cinquième traits,
la situation la plus favorable est ici celle où un ministre malléable s'appuie sur un souverain fort,
car, dans ce voisinage étroit le respect est précieux.
Dans seize hexagrammes où apparaît une telle relation d'entraide,
celle-ci est toujours plus ou moins bénéfique.

Elle est très bonne aux nos N°8 {img8} ., N°9 {img9} ., N°20 {img20} ., N°29 {img29} ., N°37 {img37} .,
N°42 {img42} ., N°48 {img48} ., N°53 {img53} ., N°57 {img57} ., N°60 {img60} ., N°61 {img61} . ;

elle l'est un peu moins, sans toutefois être défavorable
aux nos N°3 {img3} ., N°5 {img5} ., N°39 {img39} ., N°63 {img63}

Par contre l'entraide d'un trait fort,
c'est-à-dire incorrect à la quatrième place
avec un maître faible est la plupart du temps défavorable ;
ainsi aux nos N°30 {img30} ., N°32 {img32} ., N°35 {img35} ., N°50 {img50} ., N°51 {img51} . .

Elle est un peu moins défavorable aux nos
N°14 {img14} ., N°38 {img38} ., N°40 {img40} ., N°54 {img54} ., N°56 {img56} ., N°62 {img62}

Par contre, elle est favorable dans les hexagrammes suivants,
où le quatrième trait fort est le maître de l'hexagramme;
nos N°16 {img16} ., N°21 {img21} ., N°34 {img34} .,
N°55 {img55} .(ici le trait est le maître du trigramme supérieur),
et le N°64 {img64}

La relation d'entraide apparaît encore entre le cinquième trait et le trait supérieur.
Elle représente alors le souverain qui se soumet au sage ;
dans ce cas c'est la plupart du temps le souverain modeste
(trait faible à la cinquième place) qui vénère le sage fort (trait fort en haut) ;
ainsi aux nos N°14 {img14} ., N°26 {img26} ., N°27 {img27} ., N°50 {img50}
C'est là naturellement une situation très favorable.

Lorsque par contre un trait fort occupe la cinquième place et un trait faible la place supérieure,
cela indique plutôt une collusion avec des éléments inférieurs,
ce qui est une situation non souhaitable ;
ainsi, aux nos N°28 {img28} ., N°31 {img31} ., N°43 {img43} ., N°58 {img58}
Seul l'hexagramme N°17 {img17} , Souei, la suite fait exception à cette règle.
Car la signification globale de l'hexagramme présuppose la soumission du fort au faible.

Les traits restants : le premier et le second, le second et le troisième, le troisième et le quatrième,
ne sont pas dans une [399] relation correcte d'entraide.
Là où cette relation se produit, elle signifie toujours celle d'un risque de factions, et elle est à éviter.
Pour un trait faible, le fait de s'appuyer sur un trait fort est même parfois une source de désagrément.

Quand il s'agit de traits qui sont les maîtres de leur hexagramme,
les correspondances et les rapports d'entraide sont pris en considération quelle que soit la place.

Outre les cas cités, on peut encore donner comme exemple le N°16 {img16} , Yu, l'enthousiasme.
Le quatrième trait est le maître de l'hexagramme, le trait initial lui correspond,
le troisième trait est dans un rapport d'entraide avec lui.

Au N°23 {img23} , l'éclatement, le trait supérieur est le maître,
le troisième lui correspond ; le cinquième et lui s'entraident. Les deux situations sont bonnes.

Au N°24 {img24} , Fou, le retour, le trait initial est le maître,
le deuxième et lui s'entraident, le quatrième lui correspond.
Les deux situations sont favorables.

Au N°43 {img43} , Kouai, la percée, la résolution, le trait supérieur est le maître,
le troisième lui correspond, le cinquième et lui s'entraident.

N°44 {img44} , Kou, venir à la rencontre, le trait initial est le maître, le deuxième et lui s'entraident.
Le quatrième lui correspond.
Il s'agit ici de fortune ou d'infortune, suivant la direction indiquée par le sens de l'hexagramme.



7) .Les maîtres de l'hexagramme

On distingue deux sortes de maîtres des hexagrammes :
les constituants et les gouvernants.
Le maître constituant donne à l'hexagramme sa signification caractéristique
sans égard pour l'élévation et la bonté du caractère de ce trait.
Ainsi, le trait faible supérieur au N°43 {img43} , Kouai, la résolution.
Ici en effet l'idée qui constitue l'hexagramme est que ce trait doit être résolument chassé.
Les maîtres gouvernants sont toujours bons de caractère et
deviennent maîtres grâce à la signification du temps et à leur place.
Ils sont généralement à la cinquième place.

Mais ce peuvent être également d'autres traits.
Lorsque le trait constituant est également gouvernant il est certainement bon et à la place opportune.
Quand il n'est pas en même temps le trait gouvernant,
c'est un signe assuré que son caractère et sa place ne concordent pas avec les exigences du temps.

Les maîtres de l'hexagramme peuvent toujours être déterminés à partir du Commentaire sur la décision.
Lorsque le maître constituant est en même temps gouvernant, l'hexagramme n'a qu'un maître ;
dans le cas contraire il en a deux
il y a souvent deux traits qui donnent sa signification à [400] l'hexagramme;
ainsi au N°33 {img33} , Touen " la retraite ", les deux traits faibles qui repoussent les quatre traits forts.

Ou encore si l'hexagramme provient de l'interaction des images des trigrammes de base,
ce sont les deux traits caractéristiques des deux trigrammes qui sont les maîtres.
Dans chaque hexagramme,
le maître constituant est désigné par le signe {img}
et le maître gouvernant par {img}
Dans le cas où ils sont identiques, on a retenu le signe {img}

En outre, le Livre III contient une interprétation détaillée à propos de chaque hexagramme.







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