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Chapitre IX. Les traits


(suite)

1 .

Les Transformations sont un Livre dont les hexagrammes prennent leur commencement
dans le premier [386] trait et sont récapitulés dans le dernier.
Les traits sont les matériaux proprement dits.
Les six traits sont entremêlés suivant la signification qui leur convient au moment en question.
Ici se trouve exprimée la situation des traits par rapport à l'ensemble de l'hexagramme.
Les hexagrammes s'édifient de bas en haut à l'aide des différents traits qui constituent leurs matériaux.
Les différents traits ont, à l'intérieur de cette connexion,
la signification qu'ils reçoivent de la situation du moment.

2 .

Le trait du commencement est difficile à comprendre.
Le trait supérieur est facile à comprendre.
C'est qu'ils sont dans la relation de cause à effet.
Le jugement du premier examine avec soin ;
au dernier trait, chaque chose a atteint son accomplissement.
Pour commencer, le trait du début et celui du haut
sont représentés ici dans leur situation réciproque.
Tous deux sont situés en quelque sorte à l'extérieur
de l'hexagramme proprement dit et des trigrammes nucléaires.
Dans l'un l'action ne fait que commencer à se déployer,
dans l'autre elle s'achève.

3 .

Mais si l'on veut explorer les choses et leur nature dans leur multiple gradation et distinguer le juste de l'injuste,
cela ne peut se faire complètement sans les traits du milieu.
Les choses dans leurs multiples gradations résultent des places aux degrés multiples.
Leur nature est leur caractère ferme ou malléable.
Le juste et l'injuste se distinguent selon que
les traits se tiennent ou non à la place qui leur revient, en conformité avec le temps.

4 .

Oui, même ce qu'il y a de plus important concernant la subsistance ou la perte,
la fortune et l'infortune peut être discerné avec le temps.
Celui qui sait contemple le jugement sur la décision,
et il peut ainsi la plupart du temps se faire pour lui-même une opinion.
Dans le commentaire de la décision, les maîtres de l'hexagramme sont toujours indiqués.
En considérant les relations [387] existant entre les autres traits et ces maîtres de l'hexagramme,
on peut déjà se faire une estimation approximative de leur position et
de leur signification dans l'ensemble du signe.

5 .

La deuxième et la quatrième places s'accordent dans leur travail mais se distinguent par leurs places.
Elles ne s'accordent pas en ce qui concerne leur degré de bien.
La deuxième est ordinairement louée, la quatrième, avertie parce qu'elle se trouve dans le voisinage du maître.
Sans doute la signification du malléable est-elle qu'il n'est pas avantageux pour lui d'être éloigné,
mais l'essentiel est de demeurer sans blâme ; son expression est d'être malléable et central.
La cinquième place est la place du souverain.
La seconde et la quatrième, celles des fonctionnaires ;
la deuxième, qui correspond en situation à la cinquième
(toutes deux sont les places centrales du trigramme intérieur ou extérieur),
est le fonctionnaire qui, loin de la cour, est à l'oeuvre dans le pays.
La quatrième place est celle du ministre.
C'est pourquoi ces deux places – qui sont l'une et l'autre obscures c'est-à-dire dépendantes
ne sont pas comparables sous le rapport du bien, malgré leur accord dans le travail.
Le second a d'ordinaire un jugement favorable ;
le quatrième, un avertissement parce qu'il est trop près du prince, il doit être doublement prudent.
Il est de la nature propre du malléable que rien ne lui est profitable s'il est éloigné du ferme.
On pourrait penser en conséquence que la deuxième place est peu favorable.
Mais il faut considérer qu'elle a une position centrale ; par suite, elle demeure sans blâme.

6 .

La troisième et la cinquième places s'accordent dans leur travail mais se distinguent par leurs places.
A la troisième s'attache ordinairement l'infortune,
et à la cinquième, le mérite, parce qu'elles sont graduées selon leur rang.
La plus faible est en danger, la plus forte a la victoire.
La cinquième place est la place du souverain ;
la troisième, comme place supérieure du trigramme intérieur, possède au moins une puissance limitée.
Toutefois, elle n'est pas centrale et occupe une position incertaine à la frontière de deux trigrammes.
Il y a là, de même que dans son rang inférieur,
des [388] éléments de faiblesse qui font apparaître cette place,
dans la plupart des cas, comme étant en danger.
La cinquième place est une place centrale, le maître de l'hexagramme à une place forte :
ce sont autant d'éléments de force, qui promettent la victoire.






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